bonjour, j'ai 43 ans et j 'ai commencé à jouer au casino terrestre à 18 ans. J'ai ensuite joué à la fois au casino terrestre et en ligne. En 26 ans j'ai du perdre je pense 150 000 euros. J'ai joué principalement à la roulette.
Aujourd'hui j'ai décidé d'arrêter de jouer. J'ai compris que le jeu sera toujours plus fort que moi et que je ne récupérerai jamais cet argent.
Personne n'est au courant de mon addiction.
Je me suis autoexclus de tout les casinos en ligne et heureusement j'habite assez loin du casino terrestre.
J'ai touché un héritage de 100 000 euros en janvier 2022 et j'ai déjà perdu 50 000 euros de cet héritage au jeu.
J'ai honte. Maintenant c'est fait et je ne peux plus revenir en arrière. J'ai décidé de voir le verre à moitié plein en me disant qu'en décidant d'arreter le jeu j'ai "sauvé" la moitié de cet héritage.
En m'adressant à une communauté de joueurs compulsifs je suis certain que beaucoup d'entre vous ne me jugeront pas d'avoir perdu la moitié de mon héritage. Je pense même qu'en étant un joueur addict avoir une grosse d'argent peut être "un cadeau empoisonné"
Ma dernière partie a été le 1 décembre 2022 en ligne. Aprés avoir gagné la somme de 6000 euros j'ai joué en "tilt". j'ai acheté des bonus au jeu "sweat bonanza" (pour ceux qui connaissent) à "coup" de 2000 euros en espérant arriver à 20 000 euros. De la pure folie.. En 15 minutes j'avais tout perdu... Je gagne 1500 euros par mois etj'ai joué 3 mois de salaire en 3 coups.. J'étais sonné et dégouté. Par dégout je me suis autoexclus dans la foulée.

Terminé les nuits à ne plus dormir en se disant "pourquoi j'ai joué ce coup??", en réfléchissant à sa future rentrée d'argent pour jouer et en mettant en oeuvre une stratégie que je ne suivrais pas.
J'ai voulu me refaire par orgueil mais le jeu est + fort que tout et l'argent perdu ne sera jamais récupéré.
En décidant d'arreter de jouer je vais sauver les 50 000 euros qu'il me reste. J'ai honte et j'ai l'impression de ne pas avoir respecté la mémoire de ma famille.
Je me rends compte que le jeu a une grande place dans ma vie et il va falloir vivre sans.
Merci de m 'avoir lu.
ODG