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Vos questions / nos réponsesIl est 2 heures du matin, elle commence à écrire.
Elle doit prendre une grande décision qui changera sa vie.
Elle le doit, sinon elle meurt, mort physique ou mort mentale.
Cela fait si longtemps qu'elle doit la prendre cette décision qu'elle remet toujours à plus tard ; des années à essayer de sauter le pas....sans succès.
Mais, elle n'a plus le choix, c'est ça ou sombrer corps et biens.
Mourir, oui, elle y pense chaque jour, mais elle a peur de la mort, elle l'a frôlée de si près celle-là.
Non, pas d'angoisse, car, l'angoisse, elle l'a oubliée.
Oubliée dans les bras d'un amant, mais, pas n'importe quel amant.
Un amant qui lui a coûté très, très, très cher.
Maintenant, elle n'a plus de cartouches.
Mais, c'est si dur de prendre cette décision.
Des années, des années où elle n'a pas osé franchir le pas, des années d'incertitude, de doute, d'angoisse, de larmes de désespoir.
Maintenant, elle n'a plus le choix, elle doit regarder devant elle, vivre ou mourir.
Elle ne sait plus, mais, une chose est sûre, elle va sombrer si elle ne rompt pas avec cet "amant".
Sinon, c'en sera fini pour elle et son compagnon.
Tant et tant d'années à vivre dans un autre monde, à s'inventer un autre monde.
Un monde où elle a vécu une autre vie.
Un monde fou, fou, démentiel.
Regarder devant elle, essayer de s'inventer une autre vie, mais, comment faire !
Hélas, elle est incapable de se projeter dans le futur, son futur est vide de projets.
9 ans qu'elle a vécu une autre vie, 9 ans à rêver, 9 ans de larmes, 9 ans d'espoir et de désespoir.
Mais, elle n'a plus le choix, c'est revenir dans le monde des vivants ou...
9 ans où elle s'est inventé une autre vie, où elle a vécu d'autres rêves.
Pendant 9 ans, elle a oublié le monde actuel, même sa famille n'y avait pas place. Quand elle entrait dans son autre monde, plus rien n'avait d'importance.
Mais quelle vie !
Une vie d'oubli, de rêves éveillés, un monde virtuel.
Rien, n'y personne n'avait plus d'importance que l'oubli.
Oubli de tout, de la peur surtout, de ses angoisses, de sa vie passée.
Elle en a oublié ses proches. Oublié sa famille, oublié ses amis. Chaque retour dans le monde des vivants lui coûte de plus en plus.
Elle a vécu pendant 9 ans dans un monde virtuel.
Sa famille lui en faisait le reproche, elle n'en avait cure. Elle a caché tant de choses à ses proches.
Pauvre rêveuse, il te faut retomber sur terre, un jour, la réalité te rattrape.
Et là, c'est le choc.
Il faut revenir parmi les vivants ou mourir.
Mais, c'est si dur.
Si dur de revenir parmi les vivants.
Il lui faudra à nouveau faire semblant de rire, participer à la liesse générale, s'inventer une autre vie, autrement plus réelle.
Pendant 9 ans, elle a fait semblant.
Maintenant, elle doit retomber les pieds sur terre. Elle a épuisé ses dernières cartouches.
C'est vivre ou mourir.
Mourir, ça fait des années qu'elle joue avec cette idée, encore hier soir, quand elle était au fond du gouffre et qu'elle ne voyait aucune issue pour échapper à l'enfer.
Mais, elle aime encore trop entendre les oiseaux chanter, elle aime encore trop les vertes prairies, elle aime encore trop regarder les couchers de soleil, elle aime encore regarder un enfant babiller, elle aime encore regarder vivre ses enfants de loin. Et, pis, c'est une trouillarde.
Mourir, elle y a pensé souvent. A chaque fois qu'elle était désespérée.
Elle a eu tant et tant de fois d'occasions de passer à l'acte. Elle a joué longtemps à la roulette russe, à chaque fois qu'elle retournait dans le monde des vivants et qu'elle reprenait ses esprits.
Mais, elle n'a jamais eu ce courage. Elle aurait peut-être dû se noyer dans l'alcool pour passer à l'acte. Faut pas croire, mais mourir demande un effort surhumain, il faut être dans un état second ou dans une désespérance folle.
Elle sait que , pour passer à l'acte, il faut un sacré désespoir.
Faut croire que son désespoir à elle n'est pas encore assez fort ou que sa vie réelle n'est pas si moche, comme lui a encore dit récemment quelqu'un.
Et oui, pour être malheureux, selon certains critères, il faut être pauvre, moche, avoir subi les pires calamités de la terre. Celui qui n'a pas ces critères n'a pas le droit d'être malheureux, encore moins de mourir.
Elle, elle sait encore rebondir malgré tout, mais jusqu'à quand.
Hélas, elle regarde devant elle, elle ne voit que du vide.
Derrière elle, se trouve le passé, devant, elle ne voit rien, rien.
Mais, elle n'a plus le choix, elle doit absolument prendre LA grande décision qui changera sa vie.
Mais quelle vie ?
Retourner vers la vie réelle, retomber dans la réalité !
Arrivera t'elle à ne pas sombrer dans la folie, dans ses anciennes angoisses terribles qui la menaient à chaque fois aux portes de la mort.
Elle a peur, elle a une grande peur que ses anciens démons ne resurgissent, ceux de la mort imminente. Bizarre, comme la mort lointaine ne nous fait pas peur, quand la mort imminente nous terrorise.
Son docteur, depuis 8 ans était fière d'elle, plus de tranquillisants, plus de samu, plus de pompiers, plus de coup de fil à minuit , une tension de jeune fille, tout baignait pour lui...et dame Sécu. Un mal pour un bien. Elle sait que son médecin ne lui sera d'aucun secours.
Saura t'elle surmonter ses angoisses !
Et la culpabilité, saura t-elle affronter sa culpabilité, ses remords d'avoir gâché une partie de sa vie et celle de son compagnon.
Vivre ou mourir, elle n'a plus le choix, ayant épuisé ses dernières cartouches.
Elle doit absolument prendre LA DECISION.
Mais, au fond, elle sait bien qu'elle ne la prendra jamais cette décision ou alors, contrainte et forcée, parce qu'elle n'a plus le choix, n'ayant plus les moyens de rêver.
Voilà ou mène le jeu, j'avais écrit ça sur un blog ! Aux portes de l'enfer, de la désespérance, de la mort. Je me demande si le jeu n'est pas pire que les autres addictions, car, être joueur, ça ne se voit pas sur le visage, ça ne se voit pas dans la vie de tous les jours.
On me dit de me faire interdire, même les casinotiers ont peur de ma désespérance, préféreraient me voir aller me pendre ailleurs.
Mais, dans ma région, aucune structure, rien ou si peu. Me faire interdire, ça, j'y pense sérieusement, mais, j'ai trop honte pour franchir le pas, j'ai peur aussi, très peur, j'en ai tellement vu des joueurs interdits si malheureux.
Pas assez d'aide, aucune structure. Dans ma région "envahie" de casinos, c'est encore plus difficile de se faire interdire.
On nous dit de nous faire interdire, d'accord, mais, que nous propose t-on en échange pour nous aider ? Rien, rien.
Salut Juju,
tu es sur la bonne voie , très motivée , l'auto observation de ton comportement c'est parfait
Bonjour Juju,
J'ai retenu quelques bribes de ton long post : D'abord que tu n'es ni pauvre, ni moche...
C'est déjà un point positif.
Je suis une ancienne joueuse de casino terrestre aux mas et je me suis faite interdire il y a maintenant plus de cinq ans. Je n'y suis jamais retournée par force, les refoulements des interdits à l'accueil des Casinos étant parfaitement rodés . Par contre si je suis encore là sur ce forum c'est que je ne me sens pas guérie. Plus l'exposition du jeu a été importante et fréquente plus longue sera la guérison, plus les souvenirs auront la vie dure.
Durant ces "nouvelles années" j'ai eu tout le loisir de réfléchir à ce qui m'était arrivé et il m'en reste cela :
- le fait de jouer est un vice, une belle tare.
- on se sort du jeu en devenant clean,
- personnellement, à présent, j'éprouve une certaine honte à cette sale période de ma vie.
Je veux dire par là que sombrer dans le jeu (ou l'alcoolisme car c'est pareil) dénote un manque de repères moraux. Une absence de structures personnelles, de droiture. En fait quoi qu'on en pense ou en dise, on n'est pas des "gens biens". D'ailleurs, souvent le jeu n'est pas la seule pathologie d'une personne. Quand il y a le jeu, il y a aussi d'autres addictions.
Je sais que c'est pas agréable à entendre mais, comment dire, et j'ai du mal à exprimer ce que je ressens, on pourrait dire : "il faut se racheter une conduite"; car c'est pas bien de jouer, pas moral, avec tout ce que ça entraîne il est normal que tôt ou tard on en paie les pots cassés.
Et c'est bien fait pour nous : il faut donc se reprendre en main, c'est une glissade.
Bien sûr il y aura toujours cet argent que tu as perdu mais tu leur laisses aux casinotiers ! après tout tu t'es amusée non ? alors tu fais une croix dessus. Car si tu as encore dans le coin de ta tête l'idée de te refaire, jamais tu ne pourras regarder de l'avant pour vivre d'une autre manière.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, qui n'a pas traversé de mauvaises étapes ! il y a de multiples raisons à cela : son passé, son présent, le hasard mais bon sens, il n'y a pas que nous ! même ceux qui ne jouent pas ont certainement d'autres actifs peu avouables. Donc on doit se trouver des circonstances atténuantes mais ça ne suffit pas, il faut aussi faire preuve de volonté.
Mais il est impératif de pouvoir se regarder à nouveau dans un miroir.
Le jeu est laid, immoral, normal qu'on paye cette recherche de plaisir. Comme on en paie d'autres à chaque fois qu'on déroge aux principes de la vie en communauté ou aux règles d'honnêteté, immanquablement.
Alors s'il nous prend l'envie de lever l'interdiction, de jouer, de rejouer, il faut jeter un coup d'œil sur le long terme, regarder, non pas le moment présent, mais l'étendue des plaisirs que l'on reçoit en n'allant pas contre les besoins de notre âme pour se sentir heureux au milieu des autres. Car une personne qui joue n'a plus le même caractère que son voisin.
Garder à l'esprit que ce n'est pas le bonheur qui rend heureux mais le malheur qui nous fait avancer. Ceci est très bien expliqué dans certaines littératures.
Juju, il semble, comme tu termines ton post, que tu ne sois pas prête à te faire interdire, ça se sent. Dommage pour toi.
Ce sera à tes risques et périls. C'est d'abord un barrage qu'il faut (l'interdiction) mais aussi une prise de conscience.
Crois-moi, elle en vaut la peine.
A bientôt ?
Bien cordialement.
Iris
Merci Iris pour ta réponse, même si elle est un peu dure à avaler.
Il y a quelque chose qui m'a "froissé".
Une absence de structures personnelles, de droiture. En fait quoi qu’on en pense ou en dise, on n’est pas des « gens biens ».
C'est ce que tu écris.
Nous ne serions donc que des gens vénaux, immoraux, dont on doit avoir honte de la fréquentation ?
Ce n'est pas comme ça que je me voyais, au contraire, j'ai toujours essayé d'aider les autres.
Au contraire, j'essayais de penser que tout cet argent perdu (que je n'ai plus), avait servi à la collectivité.
On se console comme on peut.
Si j'ai sombré dans le jeu, c'est suite à une sale maladie, pour ne pas plus être terrorisée par la mort, pour oublier cette peur, les souffrances des copines qui mouraient, la mort de 2 frères, la peur qui me prenait aux tripes dès la nuit tombée.
Non, je ne me suis jamais vue comme vénale. Bon, faut dire que je n'ai pas vu venir l'addiction au jeu. C'est si "vicieux" cette dépendance qui se fait petit à petit. Au début, comme tous, j'ai maîtrisé, ensuite, la dépendance s'est installée, comme toutes les autres addictions.
On dit qu'il y a d'autres addictions qui viennent se greffer sur le jeu. Ma foi, je me dis que l'alcool devrait être cette 2e dépendance (le soir, je me dis qu'un petit verre me ferait du bien quand je ne joue pas ). Non, pas que je sois alcoolique, mais, je me dis que les alcooliques ont des structures, les joueurs, si peu. J'avais rencontré à une époque une gentille toubib qui s'occupait des alcooliques, qui m'avait reçu (gratuitement), qui avait eu de l'empathie pour moi, mais qui n'avait pas le droit de me soigner.
Tu dis que le jeu est laid, immoral, alors, dans ce cas, l'Etat serait aussi bien laid, bien immoral d'accepter cet argent.
Le jeu est laid, immoral, normal qu’on paye cette recherche de plaisir. Comme on en paie d’autres à chaque fois qu’on déroge aux principes de la vie en communauté ou aux règles d’honnêteté, immanquablement - c'est de l'humour ? -
Dans ce cas, tous les lieux de plaisir sont immoraux, comme les boites de nuit, les bars coquins, le PMU, les champs de courses, les paris sur les jeux, la Française des jeux, (dont l'Etat se nourrit grassement).
Oui, j'hésite à aller me faire interdire. Ca me fiche la trouille d'aller aux RG, comme si nous étions de vulgaires délinquants. De ce côté-là, tu as raison, on nous met dans la catégorie des "délinquants".
On fait du jeu des endroits "maudits". Alors, dans ce cas, fermons ces endroits maudits. Je rêve du jour où tous les casinos auront fait faillite.
Je me réjouis, quand j'entends dire que les casinos souffrent. Hélas, c'est au détriment des joueurs, car, dans ce cas, les casinotiers reversent de moins en moins d'argent aux joueurs.
Tu sais ce que quelqu'un m'a dit dans un casino (une femme qui se la "pêtait" "les pauvres n'ont rien à faire dans les casinos"... comme si ces endroits ne devraient être réservés qu'aux riches.
Elle avait en partie raison. Mais, dans ce cas, pourquoi autoriser les petites villes, les contrées provinciales à avoir aussi des casinos. Dans le centre, on en trouve au fin fond de la cambrousse, ils survivent grâce aux joueurs addicts. Ils ne pourraient vivre seulement avec les joueurs du week-end.
Pour en revenir à mon cas depuis le mois dernier, pas facile de ne plus penser aux casinos, c'est dur de ne plus aller dans ces endroits "de perdition" (lol).
J'y suis allée 2 fois ce mois-ci, et c'est déjà un record en soi, mais, pas pu faire autrement.
La 1ere fois, j'ai fait 3 chèques au début du mois, peu de temps après avoir écrit ici. Je m'en suis ramassée une par mon mari qui a employé les grands moyens (dommage qu'il n'ait pas commencé plus tôt, je ne lui mens jamais ou alors, très peu) Il est allé à ma banque, a fermé mon compte perso, a rendu ma CB, mon chéquier. Le pauvre garde sur lui l'autre CB, le chéquier. Sinon, nous n'aurions plus d'argent pour manger.
Hier, je l'ai supplié de me donner un peu d'argent. J'en ai été réduite à ne jouer que parcimonieusement, que des petites piécettes. C'est dur, quand on a été habituée à "flamber'".
Après, je suppose que je harcèlerai à nouveau mon mari.
Je lui a proposé de divorcer pour sauver notre maison, le seul bien qui nous reste. Mais, comment effacer 30 ans de vie "normale" ! quand, avant, même si c'était loin d'être le paradis, ce n'était pas si mal que ça. On se contentait de peu, on vivait avec peu, mais, on arrivait à s'en sortir. Maintenant, j'ai peur du manque d'argent, j'ai peur de la vie qui m'attend sans le jeu.
chere juju
je traine une maladie depuis 30 ans qui depuis plus de 15 ans ma handicapé au point de ne pas pouvoir avoir une activité professionnelle et un besoin quotidien d oculaire de vie j ai eu une vie pourrie dans mon passer mais ne suis pas laide lol et je ne peu subvenir au besoin de mes enfants comme je l entend .j ai commencer a jouer il y a a peu pres10 ans aujourd’hui hui je suis fatigué de perdre cette argent qui me manque pour finir mes mois je me dis a chaque fois temps pis je galère alors un peu plus ou un peu moins mais je m enfonce de plus en plus alors oui je veux arrêté de joué accepter que je suis drogué de ces jeu de MERD... On troue tous un échappatoire quand on ne peu m maitriser çà propre vie il est très dur d admettre que l on soit si faible et pourtant !!! La vie n est pas facile mais elle vos la peine dans faire parti alors pour ma pars je veux essayé de vivre dans cette dur réalité et oublier le mot GAGNEZ
Laty je te comprends, pareil pour moi, ce pulsions qui vous font perdre tout cet argent durement gagné,sans compter le temps passé sur l'ordi et ces changements d humeur aprés les pertes, j'ai vraiment une femme en or qui supporte ca,j aimerais tant arreter tout ca, en finir,devenir quelqu un de normal quoi,j ai tout raté dans ma vie a cause des jeux, donc ca fait du bien de parler avec d'autres personnes de cette salop.... d'addiction
Bonjour lyly je me reconnait dans ton temoignage sauf que pour moi cest les paris sportif en ligne pas les casinos. Sa fait 7 ans que je joue et il est certains que le jeu est une pourriture qui au debut procure du plaisir mais qui petit a petit transforme votre vie en enfer si vous ne vous arretez pas a temps!!
Jai 24 ans , le jeux ma tt prit mon argent et largent de ma famille ma copine mes etudes mon temps... Aujourdhui je sait pas comment je vais bien pouvoir faire pour me sortir de cette situation financiere tres difficile mes parent on des credit sur le dos et ils le savent meme pas! le jour ou ils vont lapprendre je serai dans la merde et eux seront degouté de moi sans compter toutes les saloperies que je leur ai faite.
Jai jamais eu beaucoup de chance dans la vie et javais limpression quavec le jeux cetait different..
Bien sur jai deja pensé au suicide et jy pense meme a lheure ou jecris ces lignes mais je croit pas que ce soit une solution il ya rien d'insurmontable quand bien meme notre situation est difficile.
Mais si jaurai un flingue a porté de main je sait pas de quoi je saurai capable..
J'aimerai tellement pouvoir revenir en arriere mais cest impossible je suis tellement decu de moi, je maudis le jour ou jai commencé a joué!
Je sait que je nai qu'a me desinscrire de ce maudit site de paris pour que la spirale infernale cesse dailleur je vais le faire aujourdhui!! Mais jai toujours ce petit espoir de pouvoir ratrapper mes milliers deuros de perte et jai peur de pas arriver a assumer un petit salaire..'mais bon tampis la decision est prise de toute facon je nai pas le choix je nai plus un sous maintenant le plus dur sa va etre de sassoir sur ces pertes et de rembourser tous les credits sa sera tres difficile mais tampis pour moi
Bon courage a tout les accros qui comme moi vivent un enfer ont limpression detre seul au monde, sa donne un peu de force de lire quon est pas seul dans cette situation
Me revoilà.
Pas facile de décrocher, c'est moi qui vous le dis.
Ce mois-ci, je n'avais joué qu'en début de mois. Presque 3 semaines de sevrage, un record en soi. J'étais presque fière de moi.
Mais, bonjour cette semaine, car, comme avec l'alcool (décidément le jeu et l'alcool sont inséparables), quand tu reprends, bonjour les dégâts.
Après le départ des enfants dimanche, j'étais en manque, il me fallait décompresser. J'ai eu une furieuse envie de jouer.
J'y suis allée lundi, mardi. Lundi, tout allait bien. Mais, hier, banco, j'ai tout perdu, suis sortie du casino aussi nue qu'un ver.
Et me voilà en train de chercher un malheureux billet égaré dans la maison. Les voleurs ne feraient pas fortune chez moi.
Mon mari est parti avec la CB. J'avais bien tenté de la lui subtiliser dans la soirée. Mais, il a fallu qu'il cherche quelque chose dans son portefeuille.
Il m'a fallu la lui rendre. Dommage qu'avant, il n'ait été plus sévère. Dommage, vraiment dommage. Comme avec un enfant, il faudrait donner la fessée aux joueurs.
J'ai eu beau retourner la maison, rien, sauf quelques malheureuses pièces.
Et je me suis mise à chialer sur mon pauvre sort de joueuse fauchée en manque.
Et, j'ai pensé à revenir ici.
Dur, dur, vraiment dur de décrocher.
Que vais-je faire maintenant pour combler mon immense vide, ma frustration ?
Lire ? Hélas, hélas, depuis que je joue, j'ai perdu le goût de la lecture, qui, auparavant était "ma drogue". Ca, c'était de la bonne addiction.
J'aimerais vraiment retrouver le goût de la lecture. Ca me coûterait tellement moins cher.
Je vois que nous sommes nombreux à vouloir décrocher, mais, sans grand succès.
J'ai relu le commentaire d'Iris.
Non, vraiment, je ne me fais pas à ces mots "pas des gens bien". Qui a la prétention de dire qu'il est une personne "bien" !
ps : lundi, j'étais dans un gentil casino, là, où le personnel a un semblant d'empathie pour ses clients, un endroit où l'on vous offre à boire. Un gentil MDP ( membre du personnel - est-il si gentil que ça, hum, hum !) m'a dit :
- et bien, ça faisait un moment qu'on ne vous avait vu madame juju, content de vous revoir.
Tu parles, Charles ! Mam Crésus était de retour".
A bientôt. Je rêve du jour où je reviendrai ici dire "ça y est, je suis passée à autre chose".
I have a dream
re-ps : Vivi, attention à toi. Tu es très jeune, ne va pas gâcher ta vie. Moi, je me suis mise à jouer à 50 balais. Je connais un joueur comme toi aussi jeune. J'ai pitié de lui. A ton âge, Vivi, retourne vite dans les bras de ta copine. C'est si bon de sentir qu'on est aimé. Tu as la vie devant toi. Rien n'est fichu pour toi. Avec mon mari, nous nous sommes retrouvés souvent dans des situations périlleuses, à 2, on arrive à surmonter les obstacles.
Bon, ça me va bien de dire ça. Mais, je n'ai plus 20 ans, les 3/4 de ma vie sont derrière moi.
Bonjour.
Me revoilà. Presque 3 mois que je ne suis repassée par ici.
Que s'est-il passé pour moi en 3 mois ?
Pas grand-chose, mis à part le fait que j'ai épuisé mes dernières cartouches, que je n'ai plus d'argent pour jouer, que mon mari m'a retiré chéquier, CB...C'est lui qui gère, si nous voulons pouvoir manger.
Je ruse avec lui pour avoir de quoi jouer une ou 2 fois/semaine. Plus de grosses sommes. Je suis obligée de faire avec les moyens du bord.
Mais, l'envie est toujours là. Je me demande si je vais un jour me sortir de cet enfer, retrouver d'autres plaisirs.
A mon âge, je me dis que c'est impossible, que, passé un certain âge, il n'y a plus d'espoir, rien pour combler le vide sans le jeu.
Tiens, je viens de relire mon commentaire précédent. Je parle d'un casino, où le personnel était gentil. Vous voulez que je vous raconte la dernière chez eux ?
Il y a environ un mois, j'avais réussi à subtiliser un chèque à mon mari - vilains joueurs, il ne faut jamais leur faire confiance, il faut les surveiller comme l'huile sur le feu, je les plains les pauvres accompagnants - Je suis donc allée dans ce casino.
Au bout de 2 ou 3 heures, n'ayant plus d'argent, j'ai repensé à mon chèque.
Je vais à l'accueil. Manque de pot, dans ce casino, je m'étais fait interdire, il y a environ 3 ans de chèque.
J'insiste. Arrive le responsable.....qui me fait la morale...qu'il fallait me protéger, protéger les joueurs.
- pourquoi n'avez-vous pas fait ça, il y a plusieurs années, quand j'avais encore de l'argent ?
Les faux-culs, pendant des années, ils ont pris ma CB, à débit différé. Qu'on commence donc par interdire les CB à débit différé. Oui, car, quand la machine ne te donne plus de sous, tu peux aller en retirer à la caisse du casino.
C'est-y pas faux-cul tout ça !
Je suis donc repartie du casino, en pleurs, après avoir déchiré mon chèque...et, me suis jurée de ne plus y remettre les pieds.
Mais, mais, dans ma région, hélas, y'a encore des casinos à 100km à la ronde.
A la prochaine. J'aimerais bien lire des témoignages de plus en plus nombreux de personnes qui ont décroché. Hélas, elles se font bien rares. Je rêve du jour, où c'est moi qui viendrai aider les autres malheureux joueurs. Comme avec les malades du cancer. Voilà, le jeu est aussi un cancer.
Bonjour j'ai lu vos messages en particuliers les tiens juju deja je me présente thomas 25 ans, au niveau du jeux je joue depuis que j'ai 16 ans je prenait la carte bleu de mon frere pour jouer sur everest poker... à 18 ans j'ai commencé à aller au casino des millions d'heures à la roulette black jack poker, tous les jeux possibles, j 'ai gaché la plus part de mes projets, dépensé tout mon argent, emprunté à mon frère ( que j'ai presque remboursé).
Des années de jeu d'espoir de joie de tristesse, je vivais et je joues encore, je me suis fais interdire casino seulement il reste le pmu l'amigo les paris sportifs et le loto...
Pour ce qui en est de ton commentaire JUJU n'ecoute pas les gens qui te disent que tu es mauvaise menteuse ou qui critique ton comportement , sache que tout le monde à des vices, et les personnes qui ont eu une vie difficile et qui ont eu des malheurs encore plus.
L'homme n'est pas alcoolique joueur drogué, il est tout simplement triste et essaye de trouver des échapatoires ( désolé pour les fautes).
Tu sais on a qu'un vie tu as fais des erreur mais tu n'est pas hitler , tu n'es pas staline.
Certe tu as dépensé de l'argent, perdu de l'argent perdu du temps, tu souhaite mourir, tous les joueurs sont passé par la je pense.
Mais dis toi que tu n'as qu'une vie, il n'est jamais trop tard pour s'en sortir, certe je suis le premier à me dire j'ai perdu trop d'argent il faut que je le regagne mais dis toi que si tu continue à jouer dans 5 ans tu te dirais si seulement je pouvais retourner 5 ans en arriere et arreter profiter des choses de la vie economiser me faire plaisir.
Il n'est jamais trop tard et de toute façon tu mouriras un jour donc autant " t en sortir" même si c'est pas le mot car comme a dit quelqu'un plus haut tu as passé des années a jouer, tu as eu surement du plaisir, certe c'est un loisir cher mais dis toi que tu as payé pour t'amuser et que maintenant tu peux passer à autre chose.
Tu peux toujours jouer un jour de la semaine car servirai a quoi d'arret et de te priver la seul chose est de ne plus mentir à ton mari et de jouer peu.
Le jeu n'est pas une maladie c'est ce qu'il y a derrière la maladie , le jeu est un symptome d'un mal être.
Une derniere chose, imagines si la tu continu à jouer, je sais pas combien tu jouais ou joue par jour, par exemple j'ai 1200 euros de revenues par mois, en un semaine je suis à 0, dis toi que si tu joues en un an tu économisera 0 euros et tu auras jamais rien, que du stress du malheur, aucun plaisir à part les quelques mn d'adrénaline ( qui d'ailleurs n'est pas un plaisir) et même si tu gagne 10 000 euros si tu décide de continuer à jouer tu les perdras.
Si tu ne joues pas ou joues modérément tu auras toujours de l'argent pour te faire plaisir.
IL n 'est jamais trop tard on peut tomber toujours plus bas mais quand on se rend compte qu'on tombe c'est le moment de se relever.
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