Joueur invétéré, j'ai goûté à de nombreux plaisirs autour des jeux d'argent. Poker en cercle privé, casinos, de roulette en black-jack et paris de toutes sortes m'ont entourés de jolis femmes et d'alcools fins pendant un bon bout de temps. La chance m'a souri car je n'ai pas connu les pertes pécuniaires fatales relatées par d'autres malheureux. Ce que j'ai vraiment perdu, ce sont les années passées à jouer, à l'exclusion de toute autre activité sociale. Le joueur est seul. J'ai progressivement abandonné tous les jeux concurrents pour me consacrer exclusivement au courses de chevaux dés 2001. En décembre 2006, j'avais misé plus de 230000 euros à la montante sur les courses hippiques pour un bénéfice ridicule de 800 euros et un infarctus. Remis depuis, j'ai enfin connu la vraie chance : la bonne rencontre, un travail stable et une famille. Le bonheur est là, à portée de main, mais croyez moi, il est très loin du jeu. Jouer c'est se détruire. Arrêtons tous !